TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
M—A—K CMA 5e Congès Lorsque dimanche 22 septembre 2008, pendant leur conférence de presse, des militants Amazighs marocains étaient interpellés à Tizi-Ouzou par la police locale, le MAK avait eu une réaction d’indignation légitime qu’il avait exprimée à travers un communiqué intitulé : « Police de Zerhouni : des lions de salon ». La chose aurait pu en rester là.
Malheureusement, ce communiqué est diffusé sur le net par des opposants à Belkacem Lounes comme « un message de soutien à la tenue du CMA en Kabylie ».
Le MAK tient à dénoncer ce détournement de sens visant à faire dire à son communiqué ce qu’il n’a jamais contenu, en l’occurrence de joindre sa voix à celle de la dissidence.
Il serait déplorable que le combat amazigh devienne un objet de manoeuvres malsaines dans le cadre du conflit algéro-marocain.
Avec cette tentative de manipulation de son communiqué, le MAK se pose légitimement une question : Pourquoi le régime algérien qui avait opposé une ferme fin de non recevoir à la demande présentée par les représentants officiels et légitimes locaux du CMA, y compris au prix d’une action en justice, agite-t-il personnes, organisations et médias acquis à ses intérêts pour que ce congrès se tienne enfin à Tizi-Ozou ? Il y a nécessairement anguille sous roche, surtout lorsqu’on se rappelle que ce sont ces mêmes personnes et organisations qui avaient dénoncé et condamné l”initiative du CMA d’ester enjustice le Wali de Tizi-Ouzou en juillet-août derniers pour lui venir en aide qui, aujourd’hui, viennent militer pour que le 5e Congrès du CMA se tienne en Kabylie.
Sans être partie prenante des conflits internes au Mouvement amazigh en général et au CMA en particuler, le MAK rappelle deux de ses principes : Le premier est qu’il tient par dessus tout à la solidarité inter-amazighe par delà les frontières des pays nord-africains. 2) Le combat culturel et linguistique amazigh ne peut véritablement trouver sa solution que dans et par la construction de nos Etats régionaux respectifs et de nos souverainetés particulières.
Kabylie le 30 septembre 2008.