Bouteflika reçoit la claque en Kabylie

• Posté le 24 décembre, 2008

Azul,
Pour provoquer la Kabylie, Bouteflika a, une fois de plus, essayé d’actionner ses relais locaux afin de l’inviter à se rendre dans la région à partir de laquelle il annoncerait qu’il annoncerait sa candidature pour un troisième mandat à la présidence algérienne. Mal lui en prit.

Voici le communiqué du MAK :

Un mystérieux comité de soutien à un troisième mandat de Bouteflika a donc tenté l’impensable : inviter l’assassin de nos enfants du Printemps noir à nous narguer depuis la splendide ville de Vgayet où il souhaiterait annoncer sa candidature. Ni les dizaines de milliers de lettres adressées à cette occasion aux citoyens pour se joindre à son initiative, ni les relais officiels du pouvoir et l’énorme potentiel logistique déployé n’ont pu soudoyer les Kabyles qui n’ont pas la mémoire courte et qui refusent à se compromettre dans un acte aussi immoral. Cette rebuffade unanime et spontanée est la meilleure réponse à celui qui veut nous mépriser.

Les vendus qui ont abusé au total une vingtaine de jeunes scouts et autres naïfs de l’UNJA (Union Nationale de la Jeunesse Algérienne) qu’ils ont honteusement fait marcher, au propre et au figuré, dans les rues de la ville, assumeront devant l’Histoire et le peuple kabyle leur geste crapuleux.

On se rappelle que les trois visites que Bouteflika a effectuées en Kabylie, où il n’a jamais été le bienvenu, ont toutes été marquées par des incidents de part et d’autre. Bouteflika n’a pas manqué une seule occasion d’insulter les Kabyles qu’il a traités entre autres de « nains » ! De leur côté, nos citoyens ont à chaque fois riposté par des expressions d’indignation, des quolibets, des crachats, des huées, des jets de pierres et autres œufs pourris.

On aurait pu, peut-être, fermer les yeux sur une énième provocation si 125 jeunes n’étaient pas assassinés en 2001-2003 par les gendarmes de ce même Bouteflika qui voudrait, une fois de plus, se faire pyromane en Kabylie où il va violer la mémoire de nos martyrs pour engranger ailleurs pour sa réélection les légions de voix antikabyles.

Les blessés graves du Printemps noir sont toujours privés de prise en charge pour se faire soigner à l’étranger. La morsure de la mort ne quitte jamais des parents qui n’arrivent pas à faire le deuil de leurs enfants tant que justice ne leur est pas rendue.

Le MAK estime que Bouteflika, avant de venir en Kabylie, devrait d’abord demander pardon pour ses crimes et ses outrages contre le peuple kabyle comme il devrait le faire au nom de l’Etat algérien pour tous ceux commis par ses prédécesseurs sur cette terre de martyrs.