TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN
DI MARIKAN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
AMERIQUE DU NORD
Le ministre de la langue kabyle, de l’éducation, des universités et de la formation professionnelle, Lhacène Ziani, a rencontré en toute convivialité, chez Dda Tahar, quelques dizaines de sympathisants pour discuter des perspectives de solutions aux graves problèmes dans lesquels se débat présentement la Kabylie.
Après une brève allocution de bienvenue dans laquelle le ministre a tenu d’emblée à exprimer son souhait de faire de la soirée une occasion d’échange et non d’un monologue, la parole fut cédée au coordonnateur du MAK Canada qui fit lecture émouvante du message adressé par le président Mehenni Ferhat à la diaspora Kabyle au Canada. Ce dernier fut chaleureusement acclamé et a éclairé les visages visiblement réjouis d’accueillir un appel à l’unité des Kabyles.
Lhacène Ziani a repris la parole pour brosser un tableau de la triste réalité qui perdure en Kabylie : incendies, intolérance de la police islamiste, terrorisme, ras-le bol des étudiants et enseignants ainsi que les discriminations de toutes sortes dont sont victimes les Kabyles et leur territoire.
Sur une note plus positive, il attire l’attention sur le fait, qu’aujourd’hui, l’immense majorité des Kabyles, toutes couleurs politiques confondues, dresse le même constat de la situation : L’antikabylisme primaire est une constante du pouvoir algérien. La convergence vers l’autonomie, ajout-t-il, approche à vive allure et la vigilance est de mise pour parer à toute tentative de sabordage de ce processus par le pouvoir allié aux intégristes islamistes. Il poursuit sur la nécessité impérieuse de s’organiser en conséquence pour mieux maîtriser les évolutions, se hisser à la mesure des attentes et sur ce registre, précise-t-il, l’Anavad vient de mettre sur pied un haut conseil à la diaspora ainsi qu’une agence de presse tout en élargissant les relations internationales notamment dans la communauté européenne. Pour terminer, il lance un appel au renforcement du MAK, à la participation aux différents groupes de réflexion mis en place par le GPK et à la création d’associations professionnelles, sociales et culturelles kabyles.
Comme une grande famille, les participants, tout en dégustant le riche couscous de Dda Tahar, continuent la discussion sur l’autonomie dans la conviction, l’espoir et la joie. Les plus jeunes ont même tenu à jouer quelques chansons en hommage au président du GPK et à son ministre présent dans la salle.
Montréal le 24/09/2010
Le MAK-Amérique du Nord